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LegalTech : le digital au service des cabinets d’avocats

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De nos jours, encore trop peu d’avocats utilisent le digital comme un allié de leur croissance, leur utilisation restant très limitée. C’est ce que remonte l’enquête de l’Ifop. La crise sanitaire a bousculé les mœurs et donne une place centrale au digital pour la première fois dans ce secteur. Que se cache-t-il derrière les notions de Legaltech et de LawTech ? Est-ce une réelle opportunité ou un effet de mode ? Comment réussir à digitaliser son cabinet et par où commencer ?

Le nombre d’avocats exerçant aujourd’hui en France s’élève à environ 68 000 professionnels. Même si ce nombre peut paraître élevé, l’accès au Droit en France reste un chemin difficile à atteindre pour les particuliers alors que les besoins juridiques sont davantage présents. En effet, ces derniers sont de moins en moins prédisposés à faire appel à des services juridiques pour diverses raisons telles que la peur d’une facture à multiples zéros ou des préjugés sur la profession.

Du côté des avocats, certains problèmes se posent également. Le milieu très concurrentiel qu’est le domaine juridique couplé au fait que le bouche-à-oreille, sur lequel comptait les avocats pour se faire une réputation et des clients, fonctionne moins de nos jours du fait de la montée d’internet. Cette dernière bouleverse les relations entre les clients et les confrères car peu d’entre eux osent se lancer dans le digital.

C’est dans ce contexte qu’ont émergé de nouveaux logiciels d’aide aux avocats et aux particuliers. Certains parleraient même « d’ubérisation du Droit » puisque cette pratique consiste à mettre en relation les professionnels et les clients de façon quasi-instantanée à l’aide des nouvelles technologies.

Alors quels sont ces nouveaux logiciels juridiques ?

LegalTech vs. LawTech : définitions

Les LegalTech

Les Legaltech ou « technologie au service du droit » sont des logiciels à destination des avocats. Plus précisément, on parle de « start-ups de Droit en ligne qui proposent aux entreprises du juridique une offre 100 % numérique avec une utilisation accrue des technologies digitales d’automatisation et dématérialisation ». En effet, ces derniers proposent d’aider les avocats à fournir des services juridiques plus efficacement. En définitive, les services des LegalTech sont nombreux et permettent d’améliorer la production d’une entreprise exerçant dans le domaine juridique.

Les différentes formes de service des LegalTech s’apparentent à :

  • Rédaction d’actes et de documents juridiques
  • Création et gestion d’entreprise
  • Litiges et Droit des consommateurs
  • Arbitrage
  • Mise en relation entre justiciables et les professionnels du Droit
  • L’accès à la justice et le financement d’actions
  • Informations juridiques

Les principaux acteurs des LegalTech :

  • 68 % start-ups
  • 17 % Professions du Droit ou étudiants
  • 10 % Acteurs traditionnels du Droit (ayant une offre préexistante)
  • 5 % entreprises déjà existantes mais dans un autre secteur que le Droit

Les principaux utilisateurs des LegalTech sont les avocats avec 62 % d’utilisation, suivis des services juridiques d’entreprises ou collectivités, des notaires, des huissiers, des étudiants en Droit, des magistrats et pour finir des experts-comptables.

Les LegalTech peuvent être définies comme de nouvelles manières de délivrer des services juridiques mais également une valeur ajoutée pour l’ensemble des métiers du Droit.

Les objectifs de la Legaltech sont d’améliorer la productivité des cabinets d’avocats en les libérant de tâches trop récurrentes ou chronophages par exemple. Ce qui leur permettra de se concentrer sur des démarches plus importantes.

Plus concrètement, les LegalTech permettent de :

  • Faciliter le CRM (Customer Relationship Management)
  • Optimiser le développement de la clientèle présente sur Internet
  • Accélérer la valorisation de l’information juridique et financière
  • Avoir accès à la génération automatisée de documents juridiques dynamiques
  • Gagner en productivité grâce au gain de temps dans les recherches, dans la production de livrables aux clients et au savoir interne

L’automatisation des tâches a eu un impact important sur les professions juridiques :

  • Changement des études et des formations juridiques : l’avocat ou le juriste maîtrise à la perfection les outils digitaux
  • Une réinvention de la profession et un gain de temps considérable : les tâches secondaires et répétitives comme la rédaction des actes ou le suivi des contrats sont automatisées afin que l’avocat puisse se concentrer sur l’essentiel : le conseil juridique. Cependant, cette automatisation tendra à faire disparaître certains métiers « subalternes » du Droit tels que les assistants juridiques
  • Facilitation du développement de l’espace client et des échanges d’informations
  • Simplification de la législation : la démocratisation de l’accès au Droit n’oblige plus les dirigeants d’entreprise à faire appel à un avocat pour rédiger des documents juridiques
  • Une offre de service plus rapide et plus sûre grâce à la signature électronique
  • Une baisse des tarifications des avocats et des conseillers juridiques pour concurrencer les LegalTech

ATTENTION : Les LegalTech ne sont pas là pour remplacer les avocats ! Elles existent afin de leur permettre d’évoluer, de changer leur organisation classique et de se consacrer à des tâches plus complexes, voire même à des nouvelles activités. Le but est d’arriver à décharger le professionnel juridique de tâches sur lesquelles il y a peu de matière à interprétation. Cela lui permet alors de consacrer plus de temps à des questions de droit complexes auxquelles il apporte une vraie plus-value sur l’interprétation du droit. Tout cela en bénéficiant d’une plus grande sécurité juridique.

Les LawTech

A contrario, les LawTech ou « technologie du Droit » sont des logiciels aidant les particuliers ou les petites et moyennes entreprises à pouvoir accéder plus facilement et efficacement aux services juridiques. C’est un moyen de « fournir le Droit ».

L’idée est que les consommateurs puissent avoir un service juridique en libre-service grâce à un logiciel pour éviter de recourir à un avocat dont les services seraient beaucoup plus coûteux et longs. Les services rendus appartiennent surtout au domaine administratif lorsque l’aide d’un avocat est nécessaire. Grâce aux Lawtech, les consommateurs peuvent alors faire le travail eux-mêmes. Pour donner un exemple concret : lorsque vous souhaitez louer un bien immobilier, vous devez faire appel à un avocat afin qu’il vous aide à rédiger un contrat de bail. Avec les LawTech plus besoin d’avocat : vous retrouvez des outils fournissant des contrats juridiquement exécutoires pouvant être signés rapidement en ligne !

La digitalisation des cabinets d’avocats en France

De nos jours, le domaine de la LegalTech est en plein essor que ce soit en France ou à travers le monde. Cependant, le secteur du juridique n’est pas encore mature digitalement parlant et doit rattraper son retard face aux nombreux changements qu’impose la transformation numérique.

Peu d’avocats utilisent des logiciels spécifiques à leur métier. D’après Martin Bussy, CEO de Legal innovation « Les avocats n’ont pas encore en tête l’importance vitale de l’informatique à l’heure du digital ». En effet, ces derniers ont une vision bien à eux de l’utilisation d’un ordinateur, la majorité se cantonne à employer des fonctions très classiques comme le traitement de textes ou les emails. Le côté collaboratif, la sécurité, la mobilité et le partage sont des notions mises de côté par les cabinets d’avocats. L’informatique est jugée comme sous-exploitée par ces professionnels du Droit.

Selon Village Justice, moins d’un avocat sur deux utiliserait une solution dédiée au pilotage de son activité.

Cependant, la crise sanitaire de 2020 a fortement bouleversé les croyances des avocats et de leurs confrères et consœurs. En effet, selon une étude Ifop pour la LegalTech Doctrine*, 7 avocats sur 10 affirment qu’ils souhaitent intégrer les nouvelles technologies dans leur profession et leurs habitudes. La principale volonté vient du manque cruel de communication qu’ils ont pu ressentir avec la crise. 68 % des avocats interrogés en déduisent avoir besoin d’une digitalisation afin d’améliorer leur communication avec des confrères ou leurs clients à distance.

Dans les prochaines années, le nombre de LegalTech devrait augmenter si l’on prend en compte l’engouement suscité auprès des avocats et entreprises mais également auprès des particuliers.

*Sondage réalisé par Ifop pour Doctrine, auprès d’un échantillon de 853 avocats du 20 avril au 4 mai 2020. 

Cabinet d'avocats : comment se lancer dans le digital ?

Il est avéré que l’utilisation d’un logiciel d’aide aux avocats augmente indéniablement de 30 % la productivité d’un cabinet d’avocats. En effet, le logiciel va pouvoir soulager les avocats des tâches récurrentes et chronophages n’ayant aucunes valeurs ajoutées. De plus, cela va les aider à optimiser leurs activités et leur organisation en passant par la rentabilité de leur cabinet, tout ceci pour pouvoir consacrer 100 % de leur temps à leurs clients.

Des logiciels tels que Hubshare peuvent aider les cabinets d’avocats dans leur quotidien et améliorer leur productivité grâce à 10 solutions intégrées :

  • Module de personnalisation (personnalisation de l'interface de A à Z)
  • Tableau de bord (gestion des droits des utilisateurs, centralisation des données et informations internes ou externes au sein d'un hub unique, création et personnalisation de tableaux de bord avec des widgets, qui renvoient eux-mêmes vers les autres modules du hub pour en faciliter l'accès)
  • Hubforms : des formulaires intuitifs et innovants (questionnaires, ticketing, workflow etc.)
  • Fichiers (GED, partage, stockage et coédition de documents via Microsoft Office)
  • Personnes (répertoire de contacts, coordonnées etc.)
  • Blog (communication à distance)
  • Projet (organisation du travail, gestion des tâches et des projets)
  • Calendrier (agenda partagé)
  • Signature électronique de documents
  • Recherche avancée (avec options de filtrage)

La confidentialité et la sécurité des données sont les maîtres mots chez Hubshare. Les données sont hébergées à votre guise soit dans le Cloud (au choix : France/ UK/ USA/ Canada/ Australie) soit en On-Premises.

Hubshare propose un service de signature électronique en adéquation avec les besoins que peuvent avoir les cabinets d’avocats.

Hubshare vous accompagne tout au long de votre expérience grâce à notre service client dédié disponible par téléphone, mail et même en présentiel pour répondre à toutes vos interrogations à n’importe quelle heure de la journée. Notre équipe commerciale est à votre disposition pour toute demande de rendez-vous.

Hubshare a le plaisir de travailler avec des cabinets d’avocats reconnus tels que Altana, le Conseil National des Barreaux, Franklin et associés, Cornet Vincent Segurel, August Debouzy… qui nous font confiance.

En conclusion, la transformation numérique doit et va devenir la priorité pour les cabinets d’avocats dans les années à venir. Plusieurs facteurs ont permis de faire accélérer cette digitalisation qui était pour l’instant très faible. Le numérique est l’avenir des cabinets d’avocats.

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