Génération Z : son impact sur nos modes de travail

En tant que papa d’un adolescent de 13 ans, je me suis souvent étonné de nos différences d’utilisation de la technologie. Je suis peut-être un peu vieux-jeu mais mon fils a tout bon.

Elevé au digital

Presque tout ce que mon fils consomme numériquement est : facile à trouver, à la demande, contrôlé par sa voix ou son pouce, et contextuel en fonction de ses préférences. Et tout ce qu’il ne peut pas trouver ou taper à l’avance, peut être récupéré rapidement en quelques secondes – quand il le veut et où qu’il soit (tant qu’il se trouve dans une zone où la WiFi est performante).

Pensez-y : sa génération est née après la sortie de l’Iphone. Les DVD et le streaming vidéo étaient déjà en train de se faire voler la vedette par Netflix. Les consoles de jeux commençaient déjà à introduire les premiers concepts de jeux de réalité virtuelle. Même si les PCs étaient déjà devenus la norme, pensons à toutes les avancées que nous avons connues au fil des ans en matière de graphisme, de convivialité, de recherche et de gestion des données. Cela explique peut-être pourquoi, lorsqu’il passe devant mon bureau à la maison, il le qualifie de “musée”, car j’ai encore une imprimante, des clés USB qui traînent, un tas de cordons d’alimentation et un disque dur de secours.

C’est pourquoi le récent rapport de Monica Chin sur le média The Verge intitulé File Not Found : A Generation that grew up on Google is forcing professors to rethink their lesson plan m’a beaucoup interpellé, car je vois cette nouvelle façon de chercher, d’organiser et de consulter du contenu presque tous les jours chez moi – et il faut avouer qu’il est plaisant d’apprendre que nous ne sommes pas seuls. Dans ce rapport, Chin décrit comment les éducateurs STEM ont dû adapter leur programme d’études techniques par rapport à une révélation surprenante : leurs élèves ont des difficultés et sont très confus lorsqu’on leur demande de rechercher, de stocker et de retrouver leurs travaux sur des répertoires de dossiers. Ils comprennent des concepts extrêmement techniques, mais le concept de base des fichiers et dossiers ? Pas vraiment…

Pas d’arborescence, juste des dossiers

Ce n’est pas une surprise, la jeune génération s’est habituée à utiliser des technologies basées sur des applications et s’attend à ce qu’elles soient cohérentes avec tout ce qu’elle utilise quotidiennement.

C’est pourquoi les enfants comme mon fils, qui ont grandi avec le numérique, trouvent inutile le concept de création de répertoires et de sous-dossiers pour organiser leur contenu. Plutôt que de construire des arborescences de dossiers verticales et profondes pour stocker leurs données et leurs documents sur leurs PC, ils préfèrent la méthode du “blob de données”, c’est-à-dire des bureaux éparpillés ou des listes de contenu de plus en plus longues au même endroit.

En partie grâce à la façon dont ils utilisent des applications telles que Netflix ou Spotify – ainsi qu’à la façon dont ils utilisent les Chromebook fournis par l’école pour leurs projets, le besoin de répertoires profonds appartient au passé. Les jeunes consommateurs ont l’habitude d’avoir une arborescence plate, horizontale et en carrousel (à la Netflix) pour trouver du contenu qu’ils peuvent parcourir à leur propre vitesse au lieu de creuser dans une vue hiérarchique verticale emboîtée de dossiers et de sous-répertoires.

Et s’ils ne trouvent pas ce qu’ils cherchent, ils n’ont certainement pas envie de perdre du temps à chercher et à rechercher du contenu (pensez à un long soupir sortant de la bouche d’un adolescent frustré). Au contraire, ils passeront à autre chose s’ils ne trouvent pas rapidement ce qu’ils cherchent, à moins qu’une recherche sur Google ne leur donne des résultats immédiats. C’est pourquoi les recommandations de contenu, les suggestions et les décisions guidées sont si importantes pour leur flux de travail – ce à quoi ils sont habitués et qui fonctionne !

Les forces derrière ce changement

Ce que la jeune génération ne sait peut-être pas, c’est l’influence considérable qu’elle exerce sur la conception de la convivialité globale de la gestion de contenu, notamment sa façon unique d’accéder au contenu et de le classer selon ses propres critères. Ce type de flux de travail a influencé la façon dont les solutions de gestion de contenu d’entreprise de nouvelle génération sont conçues aujourd’hui pour une méthode de travail plus rapide et plus efficace.

L’exploitation de technologies intégrées telles que l’intelligence artificielle (IA), l’apprentissage automatique (ML), le traitement du langage naturel (NLP) et l’automatisation des processus est désormais la norme lorsqu’il s’agit d’améliorer la productivité des salariés. Il s’agit de réduire le nombre de clics à effectuer afin d’obtenir des résultats de la manière la plus efficace possible. Et pour ce faire, la technologie doit fonctionner à l’unisson pour offrir un niveau d’expérience personnalisé – en aidant à prendre les meilleures décisions possibles, comme l’attendent les consommateurs.

Et c’est là que l’expérience des consommateurs de la génération Z a ouvert la voie à de nouvelles et meilleures expériences numériques contextuelles en libre-service pour les systèmes de gestion de contenu d’entreprise comme M-Files. Le fait de disposer de données et de documents pertinents au bon moment pour une expérience personnalisée est très similaire à la façon dont la jeune génération consomme le contenu. Elle ne veut pas aller chercher le contenu, elle veut que le contenu vienne à elle.

Comment M-Files peut aider à combler le fossé avec la nouvelle façon de gérer le contenu

L’article de Monica Chin dans le média The Verge valide complètement la façon de penser de M-Files en matière de gestion de l’information. L’approche unique de M-Files pour gérer l’afflux de données et de documents ne doit pas reposer sur une recherche archaïque de dossiers et de fichiers. Les salariés d’aujourd’hui exigent beaucoup plus pour pouvoir se concentrer sur ce qui est important -et ne pas continuer à perdre un temps précieux à gérer leurs vastes arborescences de répertoires pour trouver ce qu’ils cherchent.

Afin d’illustrer ce nouveau mode de travail, pensez à la façon dont nos méthodes de communication ont évolué au cours des dix dernières années environ. On peut supposer qu’aujourd’hui, vous envoyez moins d’emails et vous appelez moins souvent les gens. La messagerie, les textos et les chats modifient notre façon de communiquer – pourquoi ? parce que c’est plus facile et plus rapide. Nous avons déjà vu ce changement prendre un chemin similaire avec la manière dont nous allons finalement accéder, stocker et catégoriser nos données et nos documents. Personnellement, je pense que nous devons remercier la génération Z.

Pour en revenir à mon fils de 13 ans… Je sais que je n’utiliserai jamais la technologie comme lui. Je ne suis tout simplement pas aussi agile que lui lorsqu’il s’agit de faire glisser mon pouce sur de petits appareils ou de se souvenir de l’emplacement exact des objets pour y accéder facilement. Cependant, il m’a appris certaines choses et, en tant que technologues, nous devrions toujours être ouverts à de nouvelles façons de travailler – surtout si nous ne sommes plus productifs avec notre temps… Attachez votre ceinture et profitez de la gestion de l’information 2.0 !