Cloud ou On-Premises ? 6 questions à se poser avant de choisir

96 % des entreprises utilisent le Cloud computing selon Le-cloud.net. Pourtant, de nombreuses organisations optent encore pour des infrastructures dites “On-Premises” pour stocker leurs données d’entreprise. Selon le cloud.net : « le Cloud computing est une technologie qui permet de mettre sur des serveurs localisés à distance des données de stockage ou des logiciels. Habituellement stockés sur l’ordinateur d’un utilisateur, voire sur des serveurs installés en réseau local au sein d’une entreprise ».

Combien d’applications utilisez-vous aujourd’hui dans votre entreprise qui sont basées sur le Cloud ? Probablement beaucoup.

La réticence à migrer vers le Cloud varie d’une entreprise à une autre. Mais l’argument de la sécurité est toujours en haut de la liste. Avec les plateformes de partage de fichiers et les portails clients, l’une des principales raisons de rester sur site est le fait que vos clients ne souhaitent pas que leurs données se retrouvent dans le Cloud. Certaines entreprises estiment que leur infrastructure interne est bien plus sécurisée que le Cloud. Cependant, de nombreux articles affirment le contraire.

Par conséquent, lorsque vous choisissez une plateforme de partage de fichiers et/ou une solution de portail client, quelle infrastructure choisir ? Cloud ou « On-Premises » ? Avant de faire votre choix, posez-vous les bonnes questions.

1. Où sont stockées mes données ?

Avec certains fournisseurs de Cloud, vous ne saurez peut-être jamais où sont stockées vos données. Or, lorsque vous utilisez un fournisseur de Cloud, il est primordial de savoir le lieu où elles se trouvent pour connaître la juridiction dont elles dépendent. A contrario, lorsque vous faites appel à une infrastructure « On-Premises » vous savez exactement où se trouvent vos données, ce qui peut être considéré comme un avantage par certaines entreprises.

2. Mes données sont-elles sécurisées ?

Les entreprises qui possèdent des clients tels que les banques sont en mesure d’exiger un plus haut niveau de sécurité. De ce fait, elles sont susceptibles de rejeter les infrastructures Cloud, considérées comme moins sécurisées que les infrastructures « On-premises ». Les problèmes de sécurité demeurent la principale barrière au déploiement sur le Cloud. Or, les infrastructures « On-Premises » sont plus propices aux cyberattaques. C’est pourquoi, il est important d’examiner son propre réseau pour voir s’il est aussi sécurisé qu’une infrastructure Cloud.

3. Comment se déroule la maintenance ?

 

L’infrastructure Cloud règle automatiquement les bugs logiciels et les mises à jour des fonctionnalités du serveur. Contrairement aux infrastructures « On-Premises », qui obligent les entreprises à programmer elles-mêmes leurs propres mises à jour. De ce fait, les entreprises peuvent tester au préalable les mises à jour et les installer quand elles le souhaitent. Cependant, ils ne sont pas à l’abri de commettre une erreur ou d’oublier. La sécurité du système de stockage peut donc être remise en question.

4. Comment sont-elles déployées ?

Le déploiement d’une infrastructure « On-Premises » nécessite la configuration de matériels internes physiques ou d’une VM (Virtual Machine ou Machine Virtuelle). Sa configuration peut donc prendre plusieurs semaines. Contrairement à une infrastructure Cloud, qui ne prend en moyenne que quelques heures à être installée. De plus, le déploiement dans le Cloud est souvent moins coûteux et beaucoup plus rapide puisqu’il ne dépend pas d’une infrastructure sur site. Ainsi, si vous cherchez une solution rapide, facile à gérer et ne requérant aucune compétence technique, une solution dans le Cloud est plus appropriée.

5. Quel est le rapport qualité prix ?

En utilisant le Cloud, vous payerez uniquement pour utiliser le logiciel et non le matériel sur lequel il réside. Alors que sur site, vous devez assumer le coût financier de l’achat et du déploiement du logiciel, ainsi que des coûts d’infrastructure, d’énergie, d’espace… Et d’autres coûts « cachés ».

Le Cloud peut donc offrir un meilleur rapport qualité-prix, puisqu’il ne nécessite pas d’avoir recours à des serveurs ou infrastructures onéreuses. De plus, l’absence de serveurs à gérer ou à entretenir, les capacités techniques internes d’une entreprise ou le recours à une aide extérieure ne sont pas une préoccupation.

6. Est-ce conforme ?

Dans le cas d’une infrastructure Cloud, il faut que le data center utilisé soit conforme avec vos exigences et celles de vos clients. De plus, vous devez vous assurer que votre fournisseur traite consciencieusement les données de ses utilisateurs. Pour une infrastructure « On-Premises », la question ne se pose pas puisque l’intégration est sur site et dépend donc des conditions définies par l’entreprise.

Alors que les données continuent de croître à un rythme rapide, les entreprises recherchent davantage de moyens pour réduire leurs coûts de stockage et leur faciliter la gestion informatique. Mais, comme indiqué ci-dessus, de nombreux autres facteurs doivent être pris en compte. Finalement, c’est à vous, votre entreprise et vos clients de choisir entre une infrastructure Cloud ou « On-Premises ».